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Paris 2004

Procédé de Biotechnologie & de Fabrication – sans manipulations génétiques.

INTRODUCTION GÉNÉRALE

Avec le retour attendu et remarqué de concepts tels que : développement durable, productions naturelles du type « Produits naturels ou Bio ( du terroir)» etc..., il devient urgent de se remettre en memoire quelques verites premières simples  : les valeurs et qualités nutritives definitives des productions - animales et végétales – dépendent directement des caractéristiques et qualités des aliments de base transformés en productions nettes par les transformateurs genetiques naturels, parfaitement adaptés et specialises, que sont les animaux, les végétaux et les sols, avant de pouvoir s'imposer au niveau de l'homme.

Autre négligence ou omission regrettable : la standardisation à outrance du choix des especes (les plus facialement rentabilisables ) et de leur nourrissement a fini par laisser s'imposer des croyances et des pratiques qui se révèlent progressivement comme etant dangereusement absurdes : tant du point de vue scientifiquet qu' en simple logique etant donne que les traditions et pratiques culturales ne peuvent en aucun cas etre identiques entre le groenland et la terre adélie en passant par tombouctou et l'équateur…n'en déplaise aux intérêts mercantiles, toujours prêts a developper des « elephants blancs » en afrique ou a equiper la banquise DE réfrigérateurs.

Le PROCÉDÉ HENIQUI est une Innovation Majeure et une Exclusivité Mondiale ayant pour objet principal la Transformation Systématique , sécuritaire et à bon marché de toute Biomasse, en Produits Nouveaux, prédéterminés , à digestibilité et bio-disponibilité maximales (92 à 96% en règle générale) et de parfaite qualité micro-biologique. Ces Produits Nouveaux se répartissent en deux grandes catégories ou filières : la FILIÈRE NUTRITION et/ou LA FILIÈRE FERTILISATION. Simultanément et dans des conditions identiques il permet de réaliser la Transformation, le Traitement, le Retraitement , donc le Recyclage optimum, sans résidus ultimes et sans perte de masse, des Sous-produits, Co-Produits (Déchets) de cette même Biomasse , dont ils font partie intégrante, quels que soient leur nature, leur provenance ou encore leur degré de contamination initial : PRION de l'ESB, Vecteurs (Bactéries) du botulisme etc…p.ex. compris .

D'un point de vue structurel, ce Procédé se compose pour l'essentiel de la nouvelle Technologie Industrielle ci-après, très innovante , très performante, qui a fait ses preuves. Elle comporte en particulier une génération spécifique de bio-réacteurs d'hydrolyse dynamique (HYDROSTER) et des équipements périphériques, qui permettent de provoquer et de contrôler en permanence les inter - réactions prédéterminées et modélisées par le Procédé , relevant entre autres de la bio – chimie supra – moléculaire. Au final, les Produits fabriqués sont dotés de qualités et de caractéristiques nouvelles, très spécifiques, impossibles à obtenir par de simples sélections ou mélanges,.et les mieux adaptées possible aux besoins identifiés et ciblés.

Le tout est réalisé dans des conditions matérielles, économiques et financières extrêmement compétitives. Ces conditions et les nouveaux rapports QUALITES / PRIX possibles sont particulièrement importants pour autant que l'inflation des coûts de production ne soit plus répercutée automatiquement (avec ou sans primes) sur les prix de mise sur le marché.

La mise en application rationnelle , même progressive, de la Réforme de la PAC (Politique Agricole Commune) par ex., impose de facto, dès lors que l' augmentation quasiment indexée des prix de mise sur les marchés est mise en défaut, une diminution

drastique des prix de revient à la production ainsi qu'une adaptation conséquente des modes de production et d'approvisionnement dans l'Agriculture Européenne . Ce qui serait inconcevable sans une perception et une précision préalables, scientifiquement opérationnelles , pragmatiques et réalistes, du Développement Durable.

Voilà pourquoi le Procédé Heniqui , qui a pour objet prioritaire et majeur la réalisation sécuritaire de cet objectif, est un Procédé de Biotechnologie et de Fabrication nouveau et polyvalent, très significatif , très performant et réellement indispensable de par sa complémentarité aux Procédés agro-industriels et agricoles traditionnels, dans la poursuite de ces nouveaux objectifs.

En effet, ce Procédé n'est pas simplement une Nième modification partielle ou amélioration ponctuelle d'un mode de fabrication et d'une technologie redondants, basiques et utilisés depuis un demi siècle ou plus (Aplatissage, Broyage, Cuisson, Extrusion, Micronisation, etc…) par les agro-industries et industries connexes traditionnelles. Il a pour base un Procédé Technologique très spécifique ( Hydrolyse et Synthèse dynamiques etc…), ainsi qu'une Filière Technique nouvelle, modulaire, modulable et de haute précision, développée à partir des Connaissances et de l'Etat de l'art les plus récents dans les différents domaines de la technique, de la mécanique, des automatismes et de l'informatique (intelligence artificielle) . Le Know - How nécessaire a été développé et mis au point sur base d' une méthode et d'un processus scientifiques expérimentaux rigoureux très long et très coûteux, largement pluridisciplinaires et internationaux.

Ces caractéristiques innovantes majeures et exclusives ont été reconnues et validées par des brevets internationaux – e.a.Européens - après avoir subi avec succès pendant près de 5 ans les examens préalables et détaillés des Experts Internationaux ès qualités.

Voilà pourquoi ce Procédé nouveau impose et légitime sa qualification de mise en application d'une Approche et d'un Concept nouveaux destinés à traiter sécuritairement dans tous les cas et à transformer systématiquement, sans résidus ultimes, toutes matières bio-organiques (Biomasse) en produits industriels nouveaux , spécifiques , restructurés, homogènes et de parfaite qualité micro-biologique. Ses critères qualitatifs, les protocoles et procédures de fabrication ont été, sont et seront déterminés en priorité par la nature, les caractéristiques et propriétés, la diversité et la qualité des ACIDES AMINÉS ainsi que celles des autres COMPOSANTS & MICRO-composants MAJEURS (nutriments, catalyseurs etc…) des matières premières (protéiques -ou azotées- en particulier). Ne sont plus prises en compte en quasi exclusivité les espèces, catégories, caractéristiques et origines apparentes des grandes classifications traditionnelles des matières premières (bio-organiques) entrantes ou encore de leurs composants dominants, tout en omettant soigneusement de spécifier leur bio-disponibilité ( digestibilité réelle) et partant de là, leur valeur nutritionnelle réelle.

Il s'agit donc bien d'un Procédé de Biotechnologie (breveté), nouveau, général et industriel qui, par simple modification ou extension de la programmation des automatismes, est facilement adaptable à toute nouvelle contrainte de fabrication technique et sécuritaire ou à tout nouveau principe de précaution qui ne seraient pas encore prévus et intégrés en l'état actuel des Normes Internationales ou locales.

De par ses finalités, caractéristiques et potentialités d'Adaptation et d'Innovation, ce Procédé synthétise de façon optimale les conditions et capacités nécessaires pour générer localement et industriellement des modules de production naturelle, très diversifiés, indispensables à toute Stratégie de Développement véritablement Durable .

Sur base de modifications des arrangements de ses molécules et de transformations structurelles, souvent complexes ( Bio - Chimie Supra - Moléculaire), le Procédé permet soit d'introduire ou alors de réintroduire (recycler) toute Biomasse de façon optimale et à faible coût, dans le cycle alimentaire universel sous la forme  d'une large palette d'aliments, de fertilisants, de restructurants et d'engrais naturels sécurisés, mais aussi sous la forme de substrats et de supports naturels pour des cultures spécifiques etc…

La mÉthode d'approche (SystÉmique) , le processus technologique et la BIO-CHIMIE supra moléculaire adoptés sont fondés sur des itérations successives ainsi que des schémas autocentrés les plus bouclés possibles, et pas simplement sur le développement linéaire de schémas devenus traditionnels. Plus précisément, ces schémas bouclés spécifiques sont dérivés - en priorité et dans les faits - des « matrices » primaires et fondamentales que sont les :

Cycles naturels du Carbone et de l'Azote ;

D'oÙ la conception , le dÉveloppement et la conduite D' une technologie nouvelle, spÉcifique au PROCÉDÉ HENIQUI, profondÉment et dÉfinitivement ancrÉe DANS la nÉcessité , le principe et le choix d'une reproduction industrielle accÉlÉrÉe, amplifiÉe et sÉcuritaire deS transformations majeures qui s'opÈrent spontanÉment DANS LA NATURE, mais DANS des DÉLAIs en général beaucoup trop longs pour des pratiques & objectifs productivistes, SANS ÊTRE TOUJOURS ACHEVÉES , DONC STABILISÉES AVEC CERTITUDE.

Ex : UN CYCLE complet DE transformations ou de MUTATION qui NÉCESSITe 3 ANS dans la nature PEUT ÊTRE RÉALISÉ a l'identique en 2 heures environ par le « procédé HENIQUI » .

De ce fait, le Procédé Heniqui constitue par essence et techniquement un interface bouclé et permanent entre les gisements diversifiés (anciens et nouveaux) de Biomasse brute qui entrent dans les filières de fabrication, et les Produits Finis Nouveaux sortants. Ses spécificités techniques et technologiques s'inscrivent dans un éventail allant :

D'un côté, depuis l'hydrolyse enzymatique ( protéases de la digestion p.ex.) bien connue et très utilisée en Extrême Orient (préparations culinaires …) ; - ou encore du (vapo)crackage - phase essentielle du processus de raffinage et de transformation des Pétroles Bruts -.

De l'autre côté, donc à l'opposé, mais simultanément, jusqu'à la synthèse et la polymérisation caractéristiques des procédés de fabrication des plastiques et /ou de la transformation des résines par exemple.

Cette capacité de mettre en oeuvre simultanément et dans la même enceinte (Réacteur) des processus et traitements pouvant être très différents, voire opposés par nature, afin de provoquer e.a. des inter-réactions structurelles, bio-chimiques et bio-physiques précises et complexes, relève du domaine de la BIO-Chimie Supra-moléculaire et s'apparente tant au concept qu' à la méthodologie de la tri-thérapie dans le domaine médical. Les résultats obtenus industriellement à ce jour sont très significatifs et convaincants. C'est cette même capacité qui explique l'absence de rejets ou de déchets en fin du processus de fabrication, alors que les gaz d'exhaure sont pyrolysés à 1400°C.

Une conséquence immédiate EN EST QUE LES applications fondamentales SONT NOMBREUSES DANS des domaines À priori aussi différents que :

Alimentation ( humaine, animale et végétale ) ;

Pharmacologie & Cosmétologie ;

Fertilisation et Restructuration des Sols ;

Valorisation de nouveaux gisements très importants de Matières Premières :

Margines [huileries d'olives], Palmistes [huileries de palmes], Marcs &

Pulpes (pressoirs, distilleries) Digestats de la méthanisation, Boues , Algues,

Ecorces, Cactus, Agaves etc… ;

Sauvegarde des Eaux : potables et/ou d'irrigation (échanges ioniques et fixation des Micro-composants, nitrates etc…);

Sauvegarde & Reconstruction permanentes et dynamiques de l'Environnement ;

Application rigoureuse et évolutive des Règles, Normes & Impératifs de sécurité et de salubrité (publique).

L'efficacité et la fiabilité des programmes spécifiques du Procédé ( Recettes ) viennent de ce qu'ils permettent de traiter et surtout de transformer de façon optimale et à faible coût, toute BIOMASSE entrante, (sous-produits et co-produits inclus), comme une Matière Première ordinaire ou banale, simple ou composite, quels que soient sa nature, sa composition, son origine , voire même son degré de contamination initiale. Cette caractéristique est vraie dans tous les cas, qu'il s'agisse d'assainir, de transformer , d'équilibrer , d'optimiser ou de stabiliser les valeurs nutritionnelles et nutritives réelles :

a ) des produits habituellement dits « nobles » : céréales, oléagineux, protéagineux, fruits, légumes, agrumes, produits carnés, os, poissons, crustacés, celluloses & ligno - celluloses, bois, graminées & légumineuses (trèfle, luzerne, fèves des marais, lupins…), alfa, papyrus etc..

0u encore

b ) des co-produits , sous-produits & rejets (le plus souvent désignés comme « déchets ») des processus et lignes de production de l'agriculture, de la sylviculture, de l'arboriculture, des élevages & agro- élevages, des agro-industries et des autres industries connexes.

Afin de mettre en exergue les résultats obtenus en application du principe «  qui peut le plus, peut le moins  », les quelques exemples significatifs retenus se rapportent pour l'essentiel à la transformation des matières bio-organiques les plus difficiles, les plus contraignantes et jusqu'à ce jour les plus onéreuses à traiter .

De surcroît, cette biomasse est de plus en plus souvent « éliminée » et détruite parce que simplement assimilée - par facilité - à des détritus exclusivement très polluants. Or il est impératif de prendre vraiment conscience du fait que ces produits ( Co-produits , Sous-produits, et Rejets ) sont dans la majorité des cas et définitivement au moins aussi intéressants et riches sur le plan nutritionnel que les parties des productions agricoles, agro-industrielles etc… sélectionnées habituellement et par tradition pour être transformées et raffinées facilement (en grandes quantités).

Pour ce faire, les rendements des techniques et technologies des transformations industrielles traditionnelles ont souvent fait l'objet d'adaptations, d'améliorations et de modifications, mais elles sont rarement renouvelées dans leur concept et quasiment jamais remplacées. Voilà pourquoi, elles sont devenues déficientes, voire obsolètes et non sécuritaires dans bien des cas, malgré les affirmations souvent tonitruantes des fabricants et des utilisateurs . Aussi n'est–il guère exagéré d'affirmer que dans ce cas d'espèce il y a lieu d'évoquer des technologies « orphelines » en analogie avec certaines maladies. En effet, pour être en mesure d'introduire valablement des innovations vraiment significatives, voire majeures, les études itératives systémiques et expérimentales sont hautement spécialisées et se situent à la limite des connaissances. Elles sont longues, délicates et onéreuses à conduire, tout comme le sont et plus encore les solutions ainsi que les développements techniques et technologiques adéquats. Du point de vue primaire des Industriels, la contrepartie technico-économique et financière se situe dans un marché somme toute très spécialisé . relativement étroit de la production de masse et sociologiquement très conservateur. Un tel marché peut sembler peu motivant à priori, mais un retour sur investissement exceptionnellement rapide , les résultats prévisibles sur le long terme et la pérennité des besoins des activités concernées, jettent un éclairage très particulier sur une telle entreprise.

QUESTION :

Maîtrise de la Biomasse, Réorientation vers le Bio et en priorité vers le « Naturel » :

Est-ce une Utopie ou est-ce une Nécessité ??

Pour l'Europe, les productions (exportations) des sols qui terminent leur cycle de vie dans la catégorie des déchets (Biomasse) à éliminer (Détritus), représentent pas moins que 10 tonnes par habitant et par an (soit près de 500 Millions de Tonnes pour la seule France) . Dans le même temps tout le monde se complaît à geindre doctement que 80% de la pollution des eaux (souterraines et de surface) sont d'origine agricole….A quoi il faut ajouter que cette pollution s'accompagne d'une désertification ( physico-chimique, bio-chimique et structurelle) inexorable des sols . C'est ainsi qu'au cours des dernières décennies les plus riches terres céréalières dans nos pays ont perdu jusqu'à 50% de leurs composants organiques et organo - minérales ainsi que beaucoup d'autres micro-composants essentiels (ciments colloïdaux, catalyseurs etc…). Pour s'en convaincre, il suffit d'observer les sillons des labours frais en automne ou au printemps : ils ne brillent plus.

A également été détruite avec zèle et massivement la faune (microbienne entre autre) dont le rôle traditionnel et primordial de fournisseur d'Azote bio-organique (jusqu'à 90 Unités Azote par Hectare et par An) a été soigneusement occulté, ignoré, si ce n'est tourné en dérision , pour être finalement sacrifié au « tout chimique ». Il n'y a donc rien d'étonnant au fait que dans le même temps, malgré bien des manipulations , les teneurs des céréales traditionnelles aient diminué de plus de 20% en oligo-éléments, bio-catalyseurs et autres nutriments, essentiels pour une alimentation équilibrée et non carencée !

Or, et jusqu'à preuve du contraire, à défaut de régénération permanente des composants organiques ainsi que des structures primaires des sols, il est certain à présent que ni les seuls engrais chimiques, ni même les OGM seront en mesure de pallier ces phénomènes réducteurs et destructeurs.

Depuis l'apparition, il y a moins d' un demi siècle, des méthodes et pratiques culturales industrielles , la logique économistique de rentabilisation inhérente a imposé des pratiques productivistes qui ont fini par ne plus être capables de respecter les règles élémentaires pour l'équilibrage et la reconstitution symbiotiques de notre Environnement.

Lentement mais sûrement ces pratiques sacrifient et font disparaître, sans remplacement, les traditions culturales prudentes de nos Anciens (Assolement triennal et Jachère par ex.), en laissant le champ libre aux divers phénomènes de destruction et de désertification des sols , alors que l'horizon des 20 milliards de bouches à nourrir par notre vieille terre est déjà perceptible, en bonne logique et sans que ce soit une utopie.

Dans ces conditions, prétendre jeter purement et simplement la fertilisation chimique aux gémonies serait prendre le risque de développer un nouveau déséquilibre : excessif et dangereux par nature.

L'appréhension de cet aspect des problèmes et l'Incidence des résultats obtenus dans ce domaine par le « Procédé Heniqui » (par chelatage par exemple) ont généré une voie d'équilibre sous la forme d'engrais, de fertilisants, de restructurants et de supports de cultures naturels et « mixtes » qui synthétisent pour la première fois :

les propriétés et caractéristiques spécifiques (processus de minéralisation , transferts et échanges ioniques horizontaux etc…) des engrais naturels, biologiques  et mixtes

et très sélectivement les propriétés et caractéristiques des engrais « chimiques » (absorption directe et rapide par les plantes et dosages précis des composants) dans les domaines très sensibles aussi bien de l'alimentation animale, et par delà de l'alimentation humaine, que de la réorientation vers les productions « Naturelles » ou « Bio ».

Cette synthèse qui constitue sans conteste un élément de réponse très significatif aussi bien dans l'immédiat que pour le long terme, au problème de la pollution des sols en général et de celle des nappes phréatiques en particulier, a été la plus difficile à définir et à stabiliser. Il en est de même pour le problème de la sauvegarde et de la reconstruction permanentes des structures humiques de ces même sols. A l'avenir , elle exigera la mobilisation à grande échelle d' un maximum des centaines de millions de tonnes de « déchets » bio-organiques dont question plus haut, pour la seule Europe .

Tous les pays dits développés, à commencer par les plus grands, sont frappés par ce problème , traditionnellement endémique dans les zones arides et semi-arides (sahariennes et sub-sahariennes par ex.) où se situent en fait la genèse et l' initialisation et la raison d'être du « Procédé Heniqui »).

Les crises, épidémies, épizooties, et contaminations récentes ou rémanentes, trop souvent générées par une alimentation déficiente voire frelatée, n'en finissent pas de secouer régulièrement les sphères agricoles, agro -alimentaires ou agro-industrielles. Il est donc nécessaire de mettre en exergue une nouvelle fois que ces incidents ont mis en évidence, qu'on le veuille ou non, les limites et les carences de bien des techniques, technologies et modes de fabrication traditionnels devenus aléatoires pour certains , et même très insuffisants, obsolètes et dangereux pour d'autres. Or ils sont toujours en service alors que les normes de qualité et de sécurité alimentaire ne cessent de devenir plus sévères.

Mais les matières premières de substitution (non frelatées) ne sont pas faciles à trouver, ou ne le sont qu'en apparence, notamment en cédant à la tentation de recourir systématiquement aux importations de Matières Premières exotiques ( Manioc, Palmiste, Margines) ou encore aux OGM , considérés par d'aucuns comme étant LA panacée universelle !… Exemple : par quoi compenser valablement et raisonnablement la carence quasi totale du maïs (fourrager) en composants protéiques si l'on supprime totalement les acides aminés d'origine animale dont les qualités nutritionnelles (Acides Aminés) reconnues sont maximales, voire irremplaçables ?

Si certaines plantes sont carnivores (Drosera), les polygastriques et ruminants (vaches p.ex., à l'exception du moment du vêlage) ne le sont toujours pas, malgré une imagerie d'Epinal facile , chagrine et très déformante, voire fausse. Or la flore microbienne du Rumen (production endogène de Protéines Vraies ) peut être nourrie et surtout optimisée par des farines de viandes sélectionnées, de qualité sécuritairement optimale, et surtout non crues. D'où l'importance toute particulière de la qualité et des soins apportés à leur fabrication et à leur stabilisation : entre autres, maîtrise et élimination du phénomène de rancissement après ajustements de l'architecture des molécules et de leurs arrangements.

Autre phénomène significatif : certaines matières premières sont ou deviennent rapidement toxiques à l'état brut et demandent à être transformées ou stabilisées préalablement à toute utilisation, consommation directe ou différée; c'est le cas bien connu en Afrique et en Asie pour un produit de base aussi essentiel que le MANIOC (Acide Cyanhydrique) ou encore pour les Drèches de Brasseries, dont les pouvoirs galactogènes en particulier sont universellement reconnus.

Est venu le temps où, incontestablement, il est et sera plus vital encore d'adapter et de renouveler nos habitudes culturales après avoir remis à plat les techniques et technologies obsolètes ainsi que les méthodes d'approche contestables : Méthodes et Choix Technologiques souvent minimalistes et dictés par un soucis d'économie de bouts de chandelles mal comprise et plus souvent encore par une course forcenée à la rentabilisation financière (subventions) à très court terme. Alors qu'en même temps est soigneusement entretenue la « berceuse » et l'illusion de la tradition et de la pérennité …

Il est donc nécessaire de s'arracher sans plus tarder aux ornières des convenances et routines confortables, souvent assimilables à une fuite en avant systématique et stérilisante, sauf pour les bénéficiaires de subventions nationales et internationales (e.a. européennes) non liées aux aspects qualitatifs de leurs productions.

Si faire preuve de vigilance et d'esprit critique pour imposer une approche sécuritaire, rigoureuse en toute circonstance, est devenu un impératif, il est devenu tout aussi impérieux de proposer et de mettre en application des solutions nouvelles les mieux adaptées possibles, alternatives et efficaces, et qui ont réellement le Développement Durable pour objectif majeur.

Il n'est plus temps de se contenter de « replâtrages » éphémères sur fond d' interdits dont le risque majeur est de se voir à nouveau contournés ( en toute impunité ? ?) , comme par le passé. Cela nous contraindrait une fois encore à attendre, les bras croisés, la prochaine « crise » qui ne saurait se faire attendre longtemps dans notre environnement actuel, de plus en plus fragilisé. Et il y a fort à parier qu'à chaque fois le vecteur de transmission sera encore et toujours, la Chaîne Alimentaire , pour l'essentiel.

Des solutions parfaitement adaptées sont possibles, et le Procédé Heniqui en est une illustration probante : même et surtout si la méthode d'approche « systémique » qui a été retenue et mise en application, n'est pas conventionnelle à première vue. Ce procédé et sa technologie tendent vers une universalité établie aussi bien sur le plan biologique et bio-chimique que sur le plan géographique .

C'est ce qui lui confère, d'une part, un caractère reconnu d' INNOVATION MAJEURE, en exclusivité mondiale, et d'autre part, les caractéristiques d'une alternative efficace :

aux Manipulations & Modifications Génétiques, encore trop souvent utilisées sans discernement avec des résultats qui restent aléatoires dans la plupart des applications,

plus directement encore au gâchis que constitue l'Elimination par commodité, incompétence et courte vue de quantités énormes de BIOMASSE non valorisée, alors qu'elle est le substrat indispensable à tout développement normal et auto-résistant de n'importe quel organisme vivant : végétal, animal ou humain.

Ce n'est pas un hasard si la conception et l'initialisation du procédé heniqui se situent géographiquement et scientifiquement dans les zones Sub -Sahariennes arides et semi-arides, il y a de cela plus de 25 ans Le cadre en a été l'aide -sur le long terme- au développement des activités culturales et de leurs technologies, ainsi que des qualités nutritionnelles & alimentaires de la biomasse locale renouvelable : rare mais non inexistante . Cette Biomasse est difficile d'emploi en l'état et très carencée, notamment en composants protéiques solubles. Pourtant il est possible d'en développer localement la production (cactus, acacias, oliviers, alfa, etc…) ainsi que leurs complémentations, moyennant quelques aménagements d'accompagnement sur zones, significatifs et parfaitement raisonnés.

C'est pourquoi le Procédé Heniqui se doit de maîtriser des transformations pré-programmées très spécifiques, donc des valorisations très significatives sur place, quelle que soit la latitude – (Exemples de matières premières : Palmiers, Margines, Cactus , Herbe Alfa, Palmiste, Algues, Joncs, Papyrus , autres graminées)

Dans les régions difficiles, peut-être plus encore que dans nos régions d'abondance, la chaîne alimentaire est très affaiblie, donc très permissive, en maints endroits . De plus , est universellement connu le principe en vertu duquel la qualité de la chaîne la plus solide en apparence est en réalité déterminée par la résistance de son maillon le plus faible….S'impose donc à nous l'impératif d'une préservation et/ou d'une reconstitution efficaces de cette chaîne, en symbiose avec la maintenance dynamique, évolutive et sur le long terme de notre Environnement .

ÉLÉMENTS DE RÉPONSE & CONCLUSION PROVISOIRE

Les ressources naturelles en nourritures et aliments de toutes sortes, espèces et origines (terrestres et aériennes, marines et aquatiques) sont en voie d'épuisement parfois rapide et souvent inquiétante . Il est donc NÉCESSAIRE de les prélever avec discernement , de les gérer et de reconstituer les réserves avec prudence et sagesse : en ayant soin de diminuer drastiquement l' élimination facile et systématique de la Biomasse, même si elle est renouvelable.

Et n'oublions pas qu' une telle Biomasse de proximité, souvent constituée pour l' essentiel par nos rejets, évolue et se transforme rapidement en substrats nourriciers - par nature - nécessaires au développement de tous les organismes vivants, animaux et végétaux.

Mais partant de là, elle est tout aussi propice à la prolifération « sauvage » des vecteurs pathogènes les plus variés, dangereux, capables d' évoluer au point de devenir des mutants incontrôlables.

Nécessité faisant loi, il est impératif de fixer enfin le constat majeur, maintes fois mais vainement répété, mais qui finit par s'imposer comme postulat majeur, contrasté et incontournable :

« La charge polluante potentielle de toute Biomasse est directement proportionnelle à ses valeurs et qualités nutritionnelles intrinsèques »

Exploitée comme il se doit, en connaissance de cause et avec discernement, la Biomasse est sans conteste le meilleur et le plus indispensable des composants majeurs de notre environnement. Mais mal exploitée ou simplement négligée, elle peut devenir la pire des choses, à l'image des 7 langues d'Esope.

Alors gardons - nous des sirènes qui poussent vers son « élimination » frénétique , simpliste et anarchique, souvent inconsidérée, parce qu'elle correspond dans bien des cas à un simple transfert, voire à une concentration, immédiate ou différée, de pollution . Le résultat correspond cette fois à l'image d'une bombe à retardement qui risque d'échapper à tout contrôle et d' éclater entre nos mains à court terme.

Exemple : la biomasse mise en décharge reste « active », donc dangereuse, pendant au moins 20 ans. Aussi n'est-il pas rare que même les responsables socio - professionnels et politiques jugent préférable d' ignorer voire de nier cette réalité tout en déblatérant doctement , à perte de vue, sur les gaz à effet de serre et autres chartes de l'Environnement….. De surcroît, voilà qui conditionne singulièrement les possibilités et les limites du compostage qui n' est pas, loin s'en faut, une panacée universelle, pas plus que ne le sont les digestats de la méthanisation : à tel point que certains pays responsables en interdisent la mise en décharge.

De par ses capacités à traiter et à transformer systématiquement et sécuritairement, à valoriser qualitativement mais sans perte de masse, à épurer systématiquement et surtout sécuritairement toute Biomasse , le Procédé Heniqui constitue dans son ensemble une réponse à la fois scientifique, technologique, culturelle, culturale, économique et financière pour la problématique immédiate identifiée et stigmatisée ci - avant : problématique sans aucun doute  majeure pour les décennies et générations à venir. Mais par delà, le Procédé Heniqui est générateur à très bon compte des moyens nécessaires à une réorientation vers un développement naturel (pas simplement BIO) durable , sécuritaire et très rentable, conformément aux souhaits formulés et aux orientations recommandées par les Autorités Communautaires de Tutelle (Réforme de la PAC etc…), le tout en conformité avec quelques règles modestes du bon sens millénaire dont nous crédite si généreusement Descartes.

Reste cependant posée une question angoissante : « Pour quand faut-il s'attendre à la mutation de notre frénésie d' élimination tous azimuts (même sous couvert sécuritaire( ?)) en syndrome irréversible et rédhibitoire de la facilité (mauvaise conseillère), de la stupidité inconsciente et du gâchis (carences irréversibles) »? ? Qui peut se permettre de croire sérieusement – en faisant preuve d' un minimum de prudence , ou simplement de pragmatisme et de clairvoyance – qu'en l'état actuel des connaissances ( cf par ex. la dégénérescence rapide dès la 4ème ou 5ème génération des organismes brutalement manipulés et modifiés ) , les OGM de la Boîte de Pandore seront à terme la seule solution acceptable, même s'ils y participent, pour le maintien et le développement durables de la cohésion et des qualités vitales de l' Agriculture , du Cycle Alimentaire Universel, et de l' Environnement ?

Accessoirement, il ne faudrait tout de même pas oublier que les modifications génétiques stabilisées, à partir et sur base d'une succession de longues et de multiples sélections naturelles (Evolution d'après DARWIN p.ex.), se pratiquent depuis la nuit des temps avec les succès incontestables que l'on connaît et dont nous profitons quotidiennement….

En l'état actuel de la situation, l'application généralisée à toute la planète TERRE des modes et normes de production primaires adoptés et pratiqués en Europe nécessiterait Deux fois et Demi sa surface, pour en nourrir la SEULE POPULATION ACTUELLE. Et si rien ne devait changer dans nos habitudes, ce rapport évoluera de 1 à 6 d'ici à une cinquantaine d'années…(Source : Green Peace et autres + nombreux contrôles de vraisemblance et études de cas). Mais moins pessimiste est la sagesse populaire qui, jusqu'à preuve du contraire,  affirme invariablement que :« Prudence est Mère de Sûreté… » , et gageons qu'il en sera ainsi longtemps encore, à la condition expresse que nous fassions le nécessaire sans perdre une seconde….ni un souffle.

 
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